2007-08-31

Regarder la vie d’Émilie Gamelin

Paroles de Jean-Paul II
lors de la béatification d'Émilie
le 7 octobre 2001, à Rome


Regarder la vie d’Émilie Gamelin, c’est voir l’amour et la compassion en son cœur, dans le service du prochain.

Toute petite déjà, elle insistait pour obtenir la permission de dresser la table et de servir aux pauvres des repas quotidiens, ce qu’elle appelait la ‘Table du Roi’. Jeune épouse et même après le décès de son mari et de ses enfants, elle continue de pratiquer ce service. Elle visite les malades à domicile, s’occupe des orphelins, adopte un garçon mentalement retardé, accueille chez elle des femmes âgées et handicapées, distribue chaque jour nourriture et vêtements aux gens dans le besoin. Elle visite et réconforte les détenus, aide des jeunes filles à se trouver un emploi. Elle vend sa maison pour en acheter une plus grande afin d’y héberger un nombre croissant de démunis et d’infortunés qui viennent à elle…

Comme la ville de Montréal est en pleine croissance, l’évêque Ignace Bourget, décide de fonder une congrégation religieuse féminine pour s’occuper des pauvres, et de lui donner le nom de Soeurs de la Charité. Il a trouvé en Émilie la fondatrice qu’il fallait…»

2007-08-30

Une main tendue

Posted by Picasa Pendant plusieurs années, des ami(e)s d'Émilie souhaitaient la contempler 'en personne', quelque part dans sa ville, sur les lieux où elle a vécu, marché. Le 25 mai 2000, dans la joie du souhait réalisé, avait lieu le dévoilement d'un monument en l'honneur d'Émilie, à la station du métro Berri, Montréal, et depuis, nombreuses sont les personnes qui passent la saluer et s'arrêtent pour lui parler.
Voici le témoignage de Luc, un membre de la communauté virtuelle «Héritage d'Émilie» :

Un jour, en sortant du métro Berri, j'ai vu la personne devant moi lui tendre la main et la lui caresser brièvement, le temps d'une pensée. J'ai fait de même, non par imitation mais par besoin. C'était il y a un peu plus d'un an. Depuis, lorsque je passe devant elle je répond à sa main tendu en ayant une pensée pour la condition humaine en général et pour les gens que je respecte en particulier.
Depuis, j'ai remarqué combien nous sommes assez nombreux à poser ce geste humble.
J'aimerais mettre en évidence les valeurs chrétiennes de la statue. La mettre un peu plus en valeur.
Je constate, comme beaucoup d'autres, le désarroi des esprits, ici à Montréal, tout comme au Québec et ailleurs dans le monde.
Je crois que la statue d'Émilie Gamelin constitue un vecteur des valeurs chrétiennes. Elle est stratégiquement située à un carrefour achalandé. Elle nous rappelle notre passé pas si lointain. Il me semble que plusieurs de ceux et celles qui répondent à sa main tendue prendraient un certain plaisir à connaitre davantage sa vie, son action et son oeuvre dans le contexte où se trouvait le peuple francophone montréalais de la première moitié du dix-huitième siècle.
À bientôt,