2008-09-09

La compassion d’Émilie en faveur des enfants…

Un nouveau domaine de charité s’offre à l’audace et à la compassion d’Émilie : les enfants orphelins. Maurice Zundel a parlé de la voie de l’enfance en ces termes : « Parmi toutes les voies qui s’ouvrent à l’homme pour faire la rencontre de Dieu, la plus universelle et la plus irrésistible est celle de l’enfance. S’il y a au monde une image de la transparence divine, c’est celle d’un petit enfant. » Cette voie de l’enfance rejoint bien Émilie Gamelin dans sa spiritualité de confiance en la Providence qu’elle considère comme un « Père qui veille sur ses enfants ». C’est sans aucun doute grâce à cette grande foi que le cœur si maternelle d’Émilie brava toutes les difficultés lorsqu’elle répondit à la demande de son évêque , Mgr Bourget, et ouvrit une maison pour accueillir les orphelins irlandais dont les parents étaient décédés du typhus en faisant la traversée de l’Irlande au Canada. Dans une des biographies d’Émilie Tavernier Gamelin ont peut lire : « Mgr Bourget proposa à Mère Gamelin de prendre en soin les orphelins qui, au nombre de plus de six cents, occupaient deux des hôpitaux provisoires. Profondément émue du sort de ces petits abandonnés, elle accepta l’offre avec bonheur. » (p. 217) La compassion d’Émilie est universelle et la conduit maintenant dans un nouveau domaine où des besoins ne sont pas comblés. Ce fut la naissance du premier des nombreux orphelinats ouverts à la suite d’Émilie. Émilie Gamelin marchait à la suite de Jésus qui " prit alors un enfant, le plaça auprès de lui, et leur dit: "Celui qui reçoit cet enfant par amour pour moi, me reçoit moi-même; et celui qui me reçoit, reçoit aussi celui qui m'a envoyé. Car celui qui est le plus petit parmi vous tous, c'est lui qui est le plus grand." (Luc 9.47-48)(Photo : Sisters of Providence, Spokane , Washington, U.S.A.)

2008-09-07

Sur les pas d'Émilie


À toute personne intéressée à l'histoire de Montréal au temps d'Émilie, ce lien vous conduira vers elle, pas à pas. . . Tiré du site des soeurs de la Providence.

cliquer ici.
.

2008-09-04

ÉMILIE EST PASSÉE EN FAISANT LE BIEN

Comme Jésus, dont on dit qu’il est passé en faisant le bien car il ne peut s’empêcher d’aller vers toute souffrance, Émilie, elle aussi, par sa vie et son œuvre a laissé passer Jésus pour faire le bien aux pauvres, aux malades, aux personnes qui sont seules, abandonnées.
Toutes les œuvres d’amour qui sont sorties de son cœur témoignent qu’elle portait Dieu.

L’histoire de la vie d’Émilie témoigne qu’elle était mue par un grand humanisme, mais surtout qu’il y avait en elle un amour de compassion qui lui faisait contempler la dignité qui habite tous les souffrants de la terre.

Cet humanisme et cet amour de compassion : deux pôles qui ont permis au Christ de dire son amour et d’être proche des enfants orphelins, des personnes âgées, des victimes du typhus, etc… en passant par Émilie.

Cette force en elle est encore vivante aujourd’hui. Des merveilles de guérison, de compassion, de dévouement, d’amour se réalisent de nos jours, par la présence et l’intercession d’Émilie, celle qui a voulu se faire ‘la servante et l’amie des pauvres’. Bien plus, nombreuses sont les personnes qui veulent la prendre pour modèle, alors son cheminement de vie devient leur cheminement, ses pieds sont leurs pieds; Émilie marche où nous marchons, elle s’arrête où nous nous arrêtons, elle parle quand nous parlons.


Émilie continue de vivre dans nos vies, dans tous nos gestes de compassion.
(conférence : J. Fitzpatrick, postulateur pour la cause d’Émilie)

2008-09-02

Émilie, Incarnation du Mystère de la Providence

Madame Gamelin fit la découverte de Dieu, Providence aimante pour tous les humains, elle contempla assidûment ce Mystère, l’incarna pour le proclamer et pour contribuer ainsi au salut de plusieurs. C’est encore en allant aux pauvres et en les servant qu’elle s’éveilla à la conscience de la Providence. Bien que riche au départ et disposant de ressources personnelles qui lui permettaient de se porter au secours des nécessiteux, par les engagements toujours plus nombreux et irréversibles, elle fut vite conduite à des impasses dont elle ne put se tirer que par miracle. En somme elle se rendit compte qu’au delà de son propre souci des pauvres et, d’ailleurs, l’expliquant tout à fait, se trouvait toujours présente l’attention aimante de Dieu en faveur de tous et chacun. Elle prit conscience qu’elle ne devenait elle-même providence que mue par la Providence. Elle accepta donc d’en devenir le ministre privilégié. Elle lui attribua tout ce qu’elle faisait de bien en faveur des miséreux et elle en fit mention publiquement… Elle devint hardie, entreprit tout ce qui lui paraissait nécessaire, toujours au nom de la Providence. (Inspiré du Rapport Cambron)
Aujourd'hui encore, des personnes pleines d'audace , de compassion et de confaince en la Providence se dévouent auprès des sidéens, des alcooliques, des itinérants... Bref, de toute personne dont les besoins me sont pas rejoints par les organismes gouvernementaux. Émilie, tu es encore présente dans notre socuiété.