2013-09-23

Anniversaire du décès d'Émilie Gamelin (23 sept. 1851)


Émilie Gamelin : une femme insaisissable (Homélie du Père G. Chaput :23/09/13

Aujourd'hui il convient de rendre grâce pour cette femme insaisissable que fut, dans notre histoire, Émilie Gamelin. Rendre grâce pour le bien qu'elle a fait en tissant un maillage humain si serré avec les habitants de la périphérie qu'elle n'a perdu aucun de ceux que tu m'as donnés (Cf. Jn 18, 9).

Bien avant l'arrivée des réseaux sociaux actuels, cette femme initia en écoutant les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses de son temps (GS 1), un réseau de solidarité dont elle fut la tête dirigeante durant toute sa vie.  Ce matin, notre jubilation est de voir se poursuivre à travers une communauté, son entêtement à ne pas laisser sans voix les sans voix.

Femme insaisissable, contrairement aux us et coutumes de la nature humaine d'hier et d'aujourd'hui, elle n'a pas engrangé pour elle-même, ni comptabilisé à son profit tout ce qu'elle a entrepris pour donner voix aux sans voix. Elle était moins préoccupée à promouvoir sa renommée que par  sortir de la périphérie les laissés-pour-compte.

Femme insaisissable, vaillante, elle a fait voir à son entourage des vidéos qui n'intéressaient personnes. Elle n'était pas très empressée de garder pour elle des informations qu'on devait taire. Elle privilégiait plutôt de montrer ce qui ne se montrait pas. Ce qui ne se voyait pas. Elle a refusé de rayer de la carte ceux qui n'étaient pas montrables. Elle a porté une cause humanitaire, dirions-nous aujourd'hui. Personne autre que Dieu n'avait pouvoir sur elle parce que tout lui avait été donné d'en haut (cf. Jn 19, 11).

Elle a proposé de lancer le bouton : je n'aime PAS du tout. Elle n'a pas hésité à «retweeter» au quotidien, la passion de Jésus devenue sa passion, pour le peuple de la périphérie. Son seul péché, à elle et à ses «followers», fut d'incarner la bonne nouvelle en redonnant de la dignité à ceux qui vivaient en mode exclusion. Si notre regard aujourd'hui nous entraîne au péché de ne pas sortir, débranchons-le (Mt. 18, 8) pour le rebrancher sur sa manière de vivre.

Femme insaisissable, elle ne vivait pas selon ce mode humain si revendiqué aujourd'hui, de tout tourner, retourner vers nous-mêmes. Elle ne vivait et ne pensait qu'en mode divin, mode désappropriation d'elle-même,   d'abaissement et de renoncement kénotique. Son «je» était Le sien. Ce n'est plus moi qui vis (Gal 2, 20). Son âme contemplative lui a fait abandonner tout contrôle sur sa vie. Elle ne se souciait que de vivre à la mode Jésus, celle de porter droitement et fermement (Imitation de Jésus Christ, livre III) comme lui la volonté de son Père : offrir une parole salutaire, de salut à tous. 

Le Dieu de sa foi était son tout. Son époux. Incarner Jésus était son tout. Elle ne désirait rien d'autre que cela. Elle ne goûtait que cela. Elle n'avait de goût que pour Dieu qu'elle voyait en se tenant en périphérie. Elle n'a pas manqué d'huile (cf. Mt 25,1-13) ni contristé (Ep 4, 30) l'Esprit de Dieu dans sa manière de vivre. Elle vivait une grande paix et une imprenable joie intérieure. Sa vie fut un retournement de la nature et de ses tendances égoïstes en mouvement de grande compassion pour les autres. Elle fut PROVIDENCE DE DIEU.  C'est ce qui mesure la qualité de toute vie chrétienne.

Aujourd'hui, l'Église de chez nous peut la considérer avec quelques autres, comme une pionnière d'une église «sorteuse» que le pape François nomme plus éloquemment, celle de la périphérie, ce lieu moins que fascinant mais qui a tellement séduit, sa vie durant, Jésus de Nazareth. Émilie Gamelin voyait la beauté de l'Incarnation dans son contraire: les très-bas.

Cette femme insaisissable a conservé toute sa vie l'inquiétude (pape François) de chercher Dieu non pas par le chemin de l'union à Dieu mais plutôt par celui de l'imitation de Jésus. C'était pour elle plus que du mimétisme mais bien de devenir son image et ressemblance auprès de moins que rien. Seigneur allume en nos cœurs une charité toujours en éveil pour qu'à son exemple, nous soyons de plus en plus la providence des pauvres (Oraison). AMEN.

2013-09-17

Prière à Marie pour obtenir une faveur spéciale


Ô Marie, ma tendre Mère, ma puissante avocate, je me réfugie à vos pieds, je me jette entre vos bras; j'ai une grâce à vous demander; vous la connaissez... Je vous en supplie, ne me rejetez pas. Si mes péchés vous éloignent de moi, du moins que la confiance que j'ai en vous vous touche et vous porte à m'exaucer.

On n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à vous et imploré votre assistance ait été abandonné de vous. N'y aurait-il donc que moi qui ne ressentirais pas les heureux effets de votre intercession? Ô Marie, montrez donc que vous êtes ma Mère. Obtenez-moi ce que je vous demande ; je vous en conjure par les douleurs que vous avez endurées au pied de la croix, par les larmes qui coulèrent de vos yeux. Ô Mère des Douleurs, venez à mon aide, et je ne cesserai de redire: Gloire, amour à Marie, dans tous les siècles des siècles. Amen.

Film Représentation de Notre-Dame-des-Douleurs
Les Servites de Marie C.P. 112. R.R.3 Gaspé, Que GOC 1R0

2013-09-10

Expériences d'amour compatissant pour les pauvres

En parcourant les deux salles d’exposition permanente du Musée des Sœurs de la Providence vous découvrirez une expérience humaine de l’amour compatissant, l'histoire d’Émilie Tavernier-Gamelin, la Grande Dame de Montréal. Les visites aux Patriotes à la prison du Pied du Courant, le soin des malades et de personnes âgés, l'œuvre de la Soupe et l'éducation aux filles sourdes, ne sont que quelques exemples de son œuvre.
Le Musée est situé au Centre International des Soeurs de la Providence, 12055, rue Grenet, Montréal. L’entrée est gratuite. Des visites guidées sont offertes sur rendez-vous et les visites libres peuvent se faire en tout temps, pendant les heures d’ouverture. Un personnel trilingue vous accueillera en français, anglais ou espagnol.
Pour informations : 514 334-9090 poste 223 ou nprada@providenceintl.org
Voir la video ci-dessous:

L’Hospice Gamelin. 120 ans après la fondation des soeurs de la Providence

En 1893, lors du 50e anniversaire de fondation de la Communauté, les Sœurs de la Providence, dont la Maison mère était située dans le quartier Ste-Marie à Montréal, créent un témoignage concret de charité: L’Hospice Gamelin. 120 ans se sont écoulés depuis cette fondation et le Centre d'hébergement Émilie-Gamelin poursuit encore l'œuvre entreprise par ces femmes vouées au bien-être de la collectivité.
Découvrez à travers cette vidéo l’histoire d’une institution ou le courage et l’amour se sont relayés pendant plus d’un siècle. Pour visionner la vidéo sur ce sujet, cliquer sur le lien ci-dessous:

Refuges ouverts par Émilie Gamelin

Œuvre de Mme Marie-Claude Béland, Archives des Sœurs de la Providence

2013-09-02

Bénédiction d'Émilie Gamelin

BÉNÉDICTION d'Émilie Gamelin ET DUNE PIONNIÈRE PROVIDENCE

Cette bénédiction est une adaptation de citations de Mère Joseph du Sacré-Coeur
et de la Bienheureuse Émilie Gamelin

 Qu’ils sont admirables, les moyens par lesquels la Providence dirige nos vies !

Nous ne pouvons pas toujours mener les choses comme nous le voudrions.

La Providence a ses propres voies que nous ne devrions pas entraver.

Nous nous en remettons à la Divine Providence et faisons de notre mieux.

Puissions-nous travailler de toutes nos forces et mener à bien l

es desseins de Dieu pour cette oeuvre.

La peur de se heurter à de nouvelles difficultés n’est pas un motif suffisant pour renoncer.

N’hésitons pas à poursuivre notre oeuvre; Dieu ne permettra pas qu’elle échoue.

Si elle comporte des difficultés, des épreuves et de la solitude,

elle apporte également des consolations.

N’est-ce pas la Providence qui guide toutes nos transactions avec sagesse et prévoyance?

Avec la grâce de Dieu, puissions-nous faire tout notre possible et laisser le reste à Dieu.

Nos ressources sont les trésors de la Divine Providence.

L’unité fait la force.

La Providence y pourvoira.

Puissiez-vous toujours aimer les pauvres, et puissent la paix et l’unité être toujours avec

vous. Puissiez-vous toujours avoir beaucoup de bonté et de charité envers votre prochain.

Permettez-moi de vous recommander le soin des pauvres, dans nos institutions et en

dehors. Ne craignez pas d’aider les pauvres et de les accueillir. Alors vous n’aurez

aucun regret.


Ne dites pas : “Ah! Cela ne me regarde pas; que d’autres s’en occupent !” Tout ce qui

concerne les pauvres est toujours notre affaire.

Humilité, simplicité, charité... surtout la CHARITÉ.

Arrangé par Rene Campagna, AP, 2012

Source: Archives Providence

Province Mother Joseph