2015-04-19

ANNIVERSAIRE DE NAISSANCE DE MERE JOSEPH-DU-SACRE-CŒUR

Qui est Mère Josph-du-Sacré-Coeur?

Une dame qui demande à Mère Gamelin en personne à être admise dans la communauté des Soeurs de la Providence.
Aujourd’hui nous célébrons le 192e anniversaire de naissance de Mère Joseph-du-Sacré- Cœur.Nous rendons grâce à Dieu Providence pour le don de sa vie comme Sœur de la Providence. Voici un rappel de son histoire, extraits du livre II m’a donné une flamme, Collection Providence.
« Mère Joseph était une femme prophétique, une femme que le
difficultés n’arrêtaient pas. Elle dut affronter maintes oppositions
et, à l’instar des autres pionnières de son époque, surmonter les
obstacles de communication que créent les barrières culturelles

tout comme les répressions sociales du dix-neuvième siècle. Toutefois
elle partagea, avec ces mêmes pionnières, la détermination,
l’endurance, le désir d’atteindre son objectif. » (introduction)


Esther... c'était un nom puissant, un nom riche dans l'histoire biblique celui d'une héroïne qui risqua tout pour ses sujets et qui fit passer leurs besoins avant sa propre vie, une histoire familière à la famille Pariseau.


« Esther, que demandez-vous à l’Église de Dieu ?
La foi. »

Ce sera probablement la plus courte réponse qu’Esther Pariseau n’aura jamais formulée une question concernant ses aspirations ou ce qu’elle était appelée à devenir, (p. 1)
Le 26 décembre 1 843, Esther, accompagnée de son père, demandait à être acceptée chez lesFilles de la Charité, Servantes des Pauvres. Mère Émilie Gamelin les rencontra à la porte de l’Asile,ce jour-là. Esther fut impressionnée en présence de cette femme qui était : respectée de Mgr  Bourget et qui était publiquement reconnue pour son engagement envers les pauvres. Elle se trouva tout à fait interloquée, mais il n’en fut pas ainsi pour son père.

« Madame, je vous amène ma fille. La famille a prié avec elle pour demander des lumière: C’est un grand sacrifice de nous séparer d’elle... Elle peut faire beaucoup de choses, » et avec une note de fierté, « elle peut lire, écrire et compter correctement. Elle peut cuisiner, coudre et filer, et bien faire toutes sortes de travaux domestiques. » Alors, regardant 
    carrément Esther, il ajouta : « Madame, elle a appris la menuiserie à mon école et elle peut 
     manier les outils aussi bien que moi. »
Il parla de sa persévérance à accomplir un travail et de son habilité à superviser celui des autres; sûrement que la tenue de la maison Pariseau l’avait prouvé. Sa recommandation finale fut la suivante : « Un jour, elle vous fera une très bonne supérieure. »

Telles furent les lettres de créance d’Esther en cette journée froide où elle regardait le nouvel Asile, et MèreGamelin, debout, écoutant attentivement un père fier, qui, selon lui, avait présenté « notre cadeau de Noël au Divin Enfant. » (p. 7)
« La vénérée fondatrice des missions de l’Ouest, Mère Joseph-du-
Sacré-Cœur, a été reconnue par divers groupes pour ce qu’elle fit et
pour ce qu’elle fut. En 1 953, ses talents en sculpture et en architecture
furent reconnus dans un hommage présenté par l’Institut Américain des 
Architectes, lui décernant le mérite d’être la première architecte du
Nord-Ouest. La reconnaissance de 1980 la conduisit du petit cercle
missionnaire des années 1800 à un niveau nationalement reconnu
quand, choisie par l’État de Washington comme l’une de ses deux
représentants, sa statue, sculptée par Félix de Weldon, fut placée dans
la Salle de la Statuaire à Washington, D.C., de même que dans
l’édifice du Capitole à Olympia, Washington. Cette courte biographie
ne représente qu’un mince tribut à une grande femme dont le génie et
les rêves ne furent que compassion et sollicitude. » (p. 110)

Alba Letelier, s.p.

2015-04-16

DU NOUVEAU… AU SUJET D’ÉMILIE

Nous ignorions que Monsieur Jean-Baptiste Gamelin, avant de mourir, avait eu l’heureuse inspiration, dans sa grande générosité, d’assumer les frais d’études d’un jeune garçon qui voulait devenir médecin.  Il s’agissait de Bernard Dansereau qui deviendra plus tard médecin à l’Hôpital Saint-Jean-de-Dieu, au temps de Sœur Thérèse de Jésus (Cléophée Têtu), Sœur de la Providence et fondatrice de l’Hôpital mentionné.  Ce détail nous est fourni par François Gravel, auteur du volume ‘Bonheur fou’ qui ajoute que le montant versé par M. Jean-Baptiste Gamelin, pour la formation du jeune Bernard Dansereau fut géré par Madame Émilie Gamelin.

L’auteur du volume nous révèle également que la mère de Bernard Dansereau souffrait de dégénérescence mentale, une maladie qui met du temps à faire son apparition.  Jusqu’à ce qu’il ait terminé ses études, sa mère était parfois incohérente mais le jeune médecin attribuait son comportement à la fatigue, au surmenage.  En l’espace de quelques mois, elle est devenue méconnaissable. Elle qui avait toujours fait preuve d’une certaine réserve, elle s’est mise à dire des grossièretés, à oublier le nom de son fils, puis le sien, et négligeait son entretien personnel.  C’est Madame Gamelin qui l’a accueillie chez elle. «Une sainte femme, cette  Madame Gamelin, elle qui s’était fait connaître comme l’ange des prisonniers politiques », concluait-il.

Tiré du volume ‘Bonheur fou’, par François Gravel, 1990.


 Selon ce livre, le docteur Dansereau fut un chercheur émérite qui a fait des découvertes intéresantes dans le domaine de la santé mentale.

2015-04-04

MERE GAMELIN, modèle de dévotion envers Notre-Dame des Sept-Douleurs.

Émilie trouve un charme particulier à parler de cette dévotion et elle aime à rappeler que son directeur spirituel (M. Saint-Pierre) lui a donné Notre-Dame des Sept-Douleurs comme seule consolation dans ses épreuves. Elle dit qu’elle a toujours regardé la Mère de la Compassion comme sa patronne et sa protectrice. Aussi, malgré les obstacles de tous genres, elle parvint pour la première fois, à faire imprimer, dans notre ville, l’effigie du scapulaire de Notre-Dame des Sept-Douleurs. Sa dévotion à la Compassion de Marie est si bien connue, que le chanoine Hyacinthe Hudon, vicaire général, voyant en France un groupe représentant Notre-Dame des Sept-Douleurs, se rappelle aussitôt la dévotion de notre vénérée Mère. Il fait l’acquisition de cette pieuse représentation, l’expédie en Canada afin qu’elle soit déposée dans l’Église de la Providence. Comment après ces exemples de notre pieuse Fondatrice ne pas aimer Notre-Dame des Sept-Douleurs, comment ne pas se confier en sa bonté maternelle?... Elle a trop protégé la mère pour ne pas protéger les filles qui veulent marcher sur ses traces.  (Prier ensemble, Collection Providence)

En ces jours de préparation à Pâques nous pensons à la souffrance de la mère voyant son fils mort. Mais son espérance en la résurrection ne la décevra pas! Prions-la.